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Une expédition en territoire inconnue

Scène 1 : Wendy, Grossiste ésseulée

Auteur : Paloma Wendy

Ce matin-là pesait plus que les précédents, comme si l'accumulation des jours avait choisi ce moment pour s'abattre lourdement sur ses épaules. Toute sa vie, on lui avait murmuré les directives du conformisme, lui disant de faire le contraire de ce pour quoi elle était naturellement inclinée, une marionnette habilement manipulée par les ficelles invisibles du système. Elle ouvrit péniblement ses yeux encore imprégnés de sommeil, son bras engourdi attrapant mécaniquement son interface qui lançait des alertes qui lui rappelaient tout ce qu’on attendait d’elle chaque jour.. Un bâillement lui échappa, la douceur des draps chauds semblant lointaine. 

Déjà, Wendy déambulait dans les rues de Grossiland comme une danseuse solitaire. À chaque pas, ses mouvements étaient dictés par des normes rigides, comme des chorégraphies imposées par un metteur en scène tyrannique. Les regards furtifs des passants étaient des applaudissements silencieux à son obéissance. Le flux des rues, comme une partition bien orchestrée, la guidait à travers une symphonie monotone. Chaque coin de rue, chaque façade austère des bâtiments, était une ligne de dialogue dans le script de sa vie préécrite. Elle se faufilait entre les ombres des immeubles, sa silhouette se fondant dans le décor.

Son cœur battait au même rythme que celui de sa Terre, une synchronisation parfaite avec l'ordre établi qui gouvernait sa vie. Les rares moments où elle percevait des discordances dans le système étaient rapidement étouffés par le doute, relégués à la marge de sa conscience. Elle était une habitante de la caverne de Grossiland, prisonnière des ombres projetées par les feux de l'endoctrinement.
Les rares fois où son regard s'aventurait au-delà des rues familières, une peur viscérale la saisissait. L'inconnu, cet élément perturbateur de la chorégraphie bien huilée de sa vie, devenait une rebelle défiant les règles établies. Ses pas se faisaient hésitants, la cadence prévisible de sa marche brisée par l'incertitude. Dans ce ballet incessant, elle avait appris à craindre tout ce qui échappait à la portée de sa compréhension préfabriquée.

La petite voix intérieure qui murmurait des vérités indésirables tentait inlassablement de percer le mur du mental de Wendy. Cette voix, douce mais persistante, essayait de la reconnecter à ses propres ressources, à cette source intérieure de créativité et d'authenticité. Cependant, chaque tentative pour l'écouter intensifiait le poids de la culpabilité, renforçant le sentiment de ne pas être normale dans un monde où la normalité était érigée en dogme sacré. Pourtant, elle ne pouvait pas s’empêcher de collectionner des allumettes éteintes comme des reliques, des amulettes réconfortantes, des fragments de mémoire d'un passé lointain que même elle avait du mal à définir. 

Wendy, comme ses compatriotes, se complaisait dans l'illusion que le monde tournait autour d'elle. Son ego, alimenté par la certitude que sa conformité la plaçait au centre du cosmos, enflé de satisfaction. Elle marchait parmi les autres citoyens de Grossiland, chacun perdu dans son propre narcissisme. 

Ainsi, Wendy continuait sa danse solitaire, au fil des jours réglés comme des horloges, une actrice inconsciente de sa propre performance. Elle se fondait dans la masse, une silhouette indistincte parmi d'autres, dans un tableau de grisaille où la couleur était un crime. Les murs de la caverne semblaient se refermer un peu plus chaque jour, étouffant lentement toute lueur qui pourrait éclairer l'esprit de notre héroïne.

Scène 2: Il y a une faille en toute chose, c'est par là que passe la lumière.

Auteur : Alexandre Robert

Il y a des matins où l'on sent que quelque chose d’étrange va se manifester…

Je m’appelle Alex et je suis apprenti Archimage à Nosyland.
Nosyland c’est un pays hors norme… Trouvé lors de mes recherches, je ne me rappelle plus trop comment à vrai dire, je cherchais un endroit pour m’échapper du paradigme, alors j’ai creuset… Et j’ai fini par le découvrir.
Au début je croyais être le seul habitant, et puis petit à petit je me suis aperçu que d’autres personnes y habitaient. Inconsciemment elles avaient aussi trouvé un refuge ici. C’est en échangeant les uns et les autres que petit à petit cette singularité a émergé.

Mais je m'égare…
Ce matin là donc, celui du début de l’histoire, j'étais occupé à méditer sur le sens de cette question métaphysique essentielle : Why brian is in the kitchen ???
Quand une pensée m’assaillit !
Peut-être existe t’il une faille ? Ou une porosité ? Entre Nosyland le pays d'à côté.
Cela expliquerait le nombre de touristes toujours croissant qui arrivaient sans cesse du Grosyland, comme un flot ininterrompu de lucioles égarées…

Pour trouver un début de réponse je me suis mis à scruter l’invisible… Mais en vain ! 
Malgré toute une vie passée à esquisser cette vision, dans mon œil entraîné !
Je ne pus percevoir aucun son…
Le bruit était partout !
Et j'entendis le carillon croître à mon oreille. Ces noms à mon oreille tendue, ceux d'aventuriers perdus.

Qu’importe, ce n’est pas parce que ca ne se voit pas que ca n’existe pas ! Écoutant mon intuition, je me suis mis à élaborer tout un tas d'hypothèses !
Peut être que ce passage était lié à des phénomènes naturels rares, alignant Nosyland et Grosyland, créant comme un écho entre deux mondes ?
Ou bien était-ce moi qui dans une expérience magique de folie mal contrôlée, qui avait créé accidentellement une ouverture dans l’abstrait ??

Non cela devait sûrement être un rêve collectif puissant, ou une expérience sociale à grande échelle à Grosyland. Encore un truc qui avait mal tourné chez les Grossyste et qui avait commencé à altérer la perception de la réalité !
A moins que cela provienne du rêve d’un enfant ? Caché comme une rose dans le cœur du Grosyland, il rêve d'un monde où les frontières entre le réel et l'imaginaire s'estompent créant sans le savoir une connexion tangible entre plusieurs univers … 

Finalement après avoir exprimé et imaginer plusieurs solutions je dus me rendre à l'évidence ! (qui n’est pas une boite de nuit) 
Résoudre ce mystère ardu ! Et pas d'indice, comment faire face ? Pourtant je crus reconnaître quelque ruse à demi Quelque malice déjà survenue, peut-être qu’Alex l’archiviste de Nosyland avait quelque chose d’intéressant dans ces archives ?

C’est comme cela que tout a commencé, je me suis mis en route.
Sur le chemin des archives de Nosyland, dont l’adresse est, comme chacun le sait : 

La maison des Mystère en Pile,
8 impasse du Désordre incontrôlé
97430 quelque part à Nosyland.


Je vis un grand corbeau, ami du cœur d'Apollyon, l'ange de l'abîme sans fin passer au-dessus de moi.
Je pensais : S’il existe un pont entre le réel et l’imaginaire ? C’est peut être cette brume infinie qui apportera l'équilibre, l'espoir et la beauté dont nous avons tant besoin ?
Ouvrant innocemment un dialogue entre les deux mondes, sur les possibilités infinies de l'existence…

Image de l'élément de l'histoire

L'archiviste

Auteur : alex dubant

L'archiviste commença à relire ses notes
-Hmmm je devrais retrouver des informations sur ces fameux portails
C'est quand même mon travail,n'est ce pas Caliroux dit t'il en se retournant vers un chien de couleur noir
Ce chien ressemblait fortement a un berger d'ailleurs en était il un personne ne le savait
Mais en tout cas c'était son fidèle compagnon
-Je devrais plutôt archiver toute cette paperasse sur mon bureau.
Qest ce que c'est que ça.
Orw oui le fameux document!
C'est intérrésant ces portails aurait donc une faille,il faut que j'en informe rapidmenet l'archimage.